samedi 8 mai 2010

Voile et réclusion 5

En voilà un qui était bien voilé des yeux. On l'a rendu aveugle afin de ne plus voir les femmes. Et c'est celle qu'il ne devait plus voir qui a fait en sorte qu'il ne la voit plus. Elle aurait mieux fait de mettre le Nikab. Comme quoi, le voile peut avoir des vertus.



SAMSON


Quand Samson bascula les piliers du temple
Que la douleur hurla hors de son torse ample,
Le plus dur n’était pas les ténèbres des yeux
Ni le cruel trépas, ni le discours haineux,
Mais le tendre forfait de la bel Dalila
Et d’avoir succombé à ses superbes appas.

" De celui qui mange vient ce qui se mange,
Du plus fort étrange, sort le plus bel Ange. "
Disait ce bel héro, sans aucune illusion
Suppliant son bourreau avec dérision.
Esclave se vouant, à la belle de Sorèk
Il lui donna son sang, lui livra un métèque.

De nos chevelures, elles tirent la substance
Recherchent la fêlure, nous aspirent l’essence
Nous vident nos esprits, nous prennent la semence
Pour gagner leur Pari avec concupiscence.

Bien à vous.
MALI

jeudi 6 mai 2010

Voile et réclusion 4

Terreur en Europe. La Belgique vient de voter l’interdiction du voile. La France tremble et prépare un texte. L’Europe vacille. Le Voile Islamique. Mais le Voile c’est donc quoi ?

Mahomet prescrivit aux femmes libres de se distinguer des femmes esclaves par le port du "djilbab". Mais qu'était le costume de la femme tel que le voulait Mahomet ? Le mot djilbab signi­fie strictement une sorte de chemise, suivant le dictionnaire. C’est un vêtement de dessus, qui ressemble au grand châle ou manteau auquel on donne le nom de milhafa. Ce manteau est désigné aussi par le mot mirt. Les mirts, sont des manteaux de laine dont on se sert pour se couvrir, en guise d'izar.
Donc le djilbab peut signifier ou chemise, ou manteau, ou châle. Il faut écarter tout de suite le sens de chemise, qui ne s'accorde pas avec ce que réclame la sentence cora­nique. En effet, le Coran ordonne aux croyantes de ramener sur elles leur djilbab. Or la chemise, par sa forme qui habille les bras, ne permet évidemment pas d'exécuter ce que veut la règle. Les vêtements qui ont la forme d'un châle ou d'un manteau s'y prêtent parfaite­ment. On est donc en droit de traduire le mot djilbab par châle ou manteau. La traduction est d'autant plus légitime que le mirt était un vêtement commun que les femmes portaient par-dessus d'autres vêtements.
En résumé, il n'est nullement question là d'une pièce d'ha­billement spécialement adaptée à couvrir le visage : le djilbab est simplement ramené de manière à cacher la tête et une partie du visage afin de donner un aspect distinctif aux femmes libres, ainsi que le voulait Mahomet. Bref, le Djilbab est une sorte de manteau.

Deux ou trois ans après l'obligation du voile, Mahomet édicta, pour ses propres femmes, la règle de la réclusion ; ces deux commandements, solidaires entre eux, s'exagérè­rent en quelque sorte l'un et l'autre, et prirent rapidement une importance disproportionnée avec la portée assez res­treinte qu'ils eurent à l'origine.
Résumons : Il n'existait pas, chez les Arabes du temps de Mahomet, de pièce d'habillement ayant pour objet spécial de cacher le visage de la femme. La tradition, lorsqu'elle parle de l'habillement féminin, ne connaît rien d'autre que l'izar ou djilbab (manteau), le dirr (chemise), ou le khimar (sorte de fichu). Ces vêtements étaient portés par toutes les femmes du temps du Prophète. La lit­térature de l'époque ne nous en relève point d'autres.
Mais, dans les 1er et 2éme siècles de l'Hégire, le "nikab" et le "bourkou" furent introduits dans les mœurs. Ce sont deux voiles dont l'objet propre est de cacher le visage. Le « nikab » ou la « burka » ont ils une assise théologique musulmane ? Non !

Le nikab :
Ce voile n'existait nullement dans l'usage courant au temps de Mahomet. Le nikab n'était alors en usage que dans des cas exceptionnels, et comme un vêtement extraordinaire. La tradition nous rapporte qu'Aïcha sortit une fois en nikab, pour aller voir Safia, la captive israélite arrivée à la porte de Médine, que Mahomet venait d'affranchir pour la mettre au nombre de ses femmes. Ce détail, que la tradition cite comme extraordinaire, ne plaide assuré­ment pas pour l'ancienneté de l'usage du voile. Au contraire, le nikab ne fut qu'une mode. Le nikab, devint d'un usage presque général, et eut même quelque succès parmi les chrétiens de Sicile au 6ème siècle de l'Hégire. Ibn Djobeir le note en parlant de la capitale de la Sicile : "Les dames chrétiennes de cette ville… suivent tout à fait la mode des femmes musulmanes. A l'occasion de cette fête de Noël, elles sortaient habillées de robes en soie couleur d'or, enveloppées de manteaux élégants … tout à fait en toilette de dames musulmanes». Ce qui est de fait et ce qui nous importe, c'est la généralisation du nikab. Comme toute mode vestimentaire, le nikab n’a aucune assise religieuse.

La Burka :
Le nikab, nouveauté du 1er siècle, destiné à cacher sévè­rement le visage de la femme, mode, se trouva secondé dans ses effets par un autre voile du même type : le bourkou qui avait le même objet que le premier. L'usage commun de la burka ou du bourkou date à peu près de la même époque que l'usage commun du nikab.
Selon le lexicographe Djauhari, le bourkou désigne une partie de l'équipement des bêtes de somme et de l'habillement des femmes des Bédouins. Il faut croire qu’à l’époque, les bêtes de somme et les femmes devaient porter le même textile ! Il est hasardeux de se prononcer trop nettement sur le rôle propre de ce vêtement. Avait-il pour objet de protéger contre les ardeurs du climat ou contre les insectes ? Servait-il à pro­téger le visage des Bédouines contre les regards de l'homme ? On ne saurait le dire. On peut voir jusqu’à nos jours, des Bédouins arabes employer le voile chez les hommes, afin de se protéger contre les conséquences du brigandage, de luttes, des vengeances ou du vent de sable. Cela se voit aussi chez les Touaregs contemporains dans le Sahara. D'autres sortes de voiles sont devenus à la mode. Dans les Mille et Une Nuits, la burka n’est pas stigmatisée. On y retrouve cependant le yachmak long et noir qui, prenant sur le bout du nez, descendait jusqu'aux genoux. M. Lane mentionne le fîf ou voile du visage (des dames de la haute classe et de celles de la moyenne) qui est une longue bande de mousseline blanche. Elle couvre tout le visage, excepté les yeux, et descend à peu près jusqu'aux pieds. Le même auteur signale la aji, une sorte de crêpe noire et grossière, que quelques-unes de celles qui des­cendent du Prophète portent. Sou­vent ornée de perles fausses, de petites pièces de monnaie en or, et d'autres ornements de même métal, petits et plats, aussi de grains de corail, ou plus ordinairement d'une paire de chaînes d'airain ou d'argent, dont chacune est attachée à un des deux bouts d'en haut ( ?). En Syrie, les femmes des Bé­douins, portent le keblis. Quant à l'Arabie, le keblis est porté actuellement par les femmes de La Mecque, de Djiddah et de Médine ; elles le por­tent blanc ou bleu. Ibn Batoutah, dit en parlant des femmes de La Mecque : "Elles sortent avec des milhafahs et des burkas, de sorte qu'on ne puisse rien voir d'elles. "
Donc, le bourkou (burka) exis­tait en différentes contrées et sous des formes variées. L'ori­gine de ce vêtement n'est pas clairement établie, et il est rarement cité dans la littérature ancienne. Il n’est en aucune manière relié au Coran ou à la Sounna. Il n'a aucune assise religieuse.

Au total : l’Occident tremble pour :
- Djilbab
- Milhafa
- Mirt
- Izar
- Dirr
- Nikab"
- Bourkou (Burka)
- Fîf
- Keblis
- Kinaà
- Yachmak
- Khimar etc …
Aucun vêtement si ce n’est le Djilbab n’est relié à l’Islam. On en a donné la définition. Et encore. Il n’était recommandé que pour les femmes (9 en tout) du Sacré Prophète. Mais que donc doivent porter nos femmes et nos filles musulmanes ? Tant de mots pour tant de mensonges. Tant de mots pour asservir la moitié de l’humanité. Allah veut il tout cela ? Seul Allah sait et n’oubliez pas : Il est « Al Kahhar » le Vainqueur. Louanges à Dieu. Car nous ne sommes que poussière.
Bien à vous.
MALI