Chers Amis,
Pour avoir souvent placardé les intégristes musulmans, j’ai essayé au cours de cet écrit de montrer le corollaire américain et sioniste de l’ignorance et du mauvais emploi de Dieu.
G.W. Bush depuis le début de son mandat était un peureux, alcoolique, Poussé par sa famille, sa richesse acquise au dépend des arabes et de l’écologie, entouré par un univers qui se disait chrétien : les néo conservateurs, dont les idées avaient du mal à passer le cap des promesses électorales, il a changé de nom : « les born again ». « nés de nouveau ».
John Ashcroft, l’homme convaincu que « nous avons Jésus pour Roi », ancien ministre de la Justice fait partie de ces assassins. N’oubliez pas son nom au moment où il comparaitra devant un tribunal international pour crimes de guerre.
Israël représente le point d’accord et de mise en pratique le plus évident de leurs idées. Pour eux la Bible est source de toute chose et ils considèrent avoir connu un réveil salvateur les ramenant sur le chemin de la Foi. Cette droite protestante soutient Israël, et conteste la théorie darwinienne de l’évolution, à leurs yeux impie. Ce sont donc des négationnistes. Ils sont contre le communisme athée, contre la lutte des noirs, des homosexuels, des féministes. Bref ils sont contre toute pensée non juive et non biblique. Parmi ces chrétiens :
Ralph Reed, alors conseiller à la Maison-Blanche et directeur de la campagne de 2004, fut le premier président de la Christian Coalition of America. N’oubliez pas son nom au moment où il comparaitra devant un tribunal international pour crimes de guerre.
Franklin Graham, qui a béni les conventions républicaines de 1996 à 2000 et prononcé l’invocation officielle loi l’investiture de Bush en janvier 2001, et qui a déclaré que l’islam était « la religion du diabolique et mauvaise ». N’oubliez pas son nom au moment où il comparaitra devant un tribunal international pour crimes de guerre.
L’idéalisme américain se fonde sur la mémoire de l’arrivée des premiers colons « peuple élu » (entité juive ?) arrivé sur les Terres promises de Dieu pour y accomplir Sa volonté par l’application de la Morale et de la Démocratie. Ce messianisme est très ancré dans l’imaginaire collectif et se transpose à merveille à la politique étrangère des Etats-Unis. Selon eux ils disposent de cette légitimité divine. Cette idée est confortée par la référence permanente à la crise de Munich face à Hitler. Les discours de Bush étaient marqués par cette idée, comme en témoigne la récurrence des expressions « grande nation » et à « nation exceptionnelle ». Dans ce contexte, la puissance militaire et économique est un instrument nécessaire à l’accomplissement de la volonté de Dieu dans le monde, par opposition au destin de l’Europe décadente, (excepté l’allié britannique).
La quête de la sécurité absolue interdit toute diplomatie, ce qui amène au recours systématique à la force, « au cas où ». Le « sentiment » d’insécurité s’accroît sans que le danger soit nécessairement réel. C’est un des éléments qui permet d’expliquer pourquoi une majorité d’Américains ont longtemps cru qu’il existait un lien entre Saddam Hussein et Al Qaïda. « au cas où » principe du moindre risque. L’irrationnel apparaît à son plus haut niveau. George W. Bush déclarait ainsi : « Nous traiterons cette menace terroriste aujourd’hui avec notre Army, notre Air Force, notre Navy, nos Cost Guards et nos Marines, pour que nous n’ayons pas à la traiter plus tard avec une armées de pompiers, de policiers et de médecin dans les rues de nos villes. »
« II faut que la mission détermine la coalition et non que la coalition détermine la mission », déclarait Donald Rumsfeld en février 2002. N’oubliez pas son nom au moment où il comparaitra devant un tribunal international pour crimes de guerre. Pour lui, le leadership américain est à la fois bon pour l’Amérique et le monde. Le monde n’a qu’a se plier à l’Amérique.
Le 11 septembre 2001 fut l’occasion de remettre sur le devant de la scène les deux thèmes principaux de la Guerre froide que sont la peur des armes de destruction massive et le conflit idéologique. A qui profite le crime ?Aux afghans ? Au Koweït ? Aux irakiens ? Aux iraniens ? Aux ventrus d’Arabie ? Regardez autour de vous. Les plus nantis sont ceux qui ont commandité ce crime.
Pensez vous vraiment que l’Islam soit assassin et/ou bénéficiaire de ce crime ?
Paul Wolfowitz participait à la rédaction d’une étude prévoyant une attaque de l’Irak contre le Kuweit et l’Arabie Saoudite et, dès le début des année 1980, en appelait ouvertement au renversement des régimes de Mouammar Kadhafi et de Saddam Hussein. N’oubliez pas son nom au moment où il comparaitra devant un tribunal international pour crimes de guerre.
Il explique le drame à la lumière de la Bible, l’assimilant à une attaque venue du Ciel qui, en démolissant les tours orgueilleuses du temple matérialiste international, voulait rappeler à la mémoire des hommes la destruction de la tour de Babel, édifiée aux temps bibliques par des pécheurs désireux d’instaurer un gouvernement mondial sans Dieu. Il s’agissait là d’une punition divine à l’encontre des Américains athées et donc immoraux (discours proche de celui des islamistes d’Al Qaida) : explication facile à comprendre, évite aux croyants de se poser toutes sortes de questions, livrer un responsable et renforcer la foi des fidèles ressoudés par l’épreuve. La rhétorique du Bien contre le Mal n’est pas nouvelle, Ben Laden lui-même utilise cette sémantique. Armageddon serait enfin là ?
Face à un Président qui a changé et à une population mondiale pour partie convaincue que Dieu lui a envoyé un signe, tant attendu il nous est possible d’espérer, espérer que la paix de Dieu nous entoure. A nous tous les enfant d’Adam.
Bien à vous.
MALI
dimanche 1 février 2009
dimanche 25 janvier 2009
La Haine de l'Occident
Il y a quelques jours nous avons assisté à l’investiture du premier noir président des USA, président du Monde. Un moment émouvant et unique. Je voudrai vous rappeler un autre évènement à mes yeux encore plus important. Voyons le contexte :
Le dimanche 13 mai 2007, au sud de la côte du Brésil, un édifice a été construit pour la visite du pape. Coût de l'opération : 37 millions de dollars. Benoît XVI s'adresse aux milliers de croyants. Le Pape « Panzer division » dit : « La foi chrétienne a animé la vie et la culture de ces peuples indiens pendant plus de cinq siècles. L'annonce de Jésus et de son Évangile n'a supposé, à aucun moment, une aliénation des cultures précolombiennes, et n'a pas non plus été l'imposition d'une culture étrangère…Qu'a signifiée l'acceptation de la foi chrétienne par les peuples d'Amérique latine et des Caraïbes ? Pour eux, cela a signifié connaître et accepter le Christ, ce Dieu inconnu que leurs ancêtres, sans le réaliser, recherchaient dans leurs riches traditions religieuses. Le Christ était le Sauveur qu'ils désiraient silencieusement ( Le Monde, 15 mai 2007.) ».
Plus le mensonge est gros, plus il y a de sang froid quand on le dit et plus il passe. Contrairement à la sodomie.
Rappelez vous : soixante ans après que le premier pied espagnol ait posé son empreinte sur le sol sud américain, le massacre des Aztèques et des Aymaras, les effroyables tueries commises par les assassins ibériques inquiétèrent cette année-là Madrid et même la cour papale de Rome. Il fallait répondre à des questions fondamentales : Les peuples récemment découverts appartiennent-ils ou non à l'espèce humaine ? Sont-ils ou non associés au plan de rédemption du Sauveur ? Sont-ils des créatures du Dieu vivant ou une sous-espèce à peine humaine de l'humanité ? Les Indiens ont-ils une âme ? Le Christ est-il mort pour eux aussi ?
D'immenses intérêts économiques étaient en jeu. Si les Indiens étaient reconnus comme pleinement humains, s'ils étaient bien des enfants de Dieu et associés au plan de rédemption du Christ, personne n'aurait le droit de les réduire en esclavage ni de leur voler leurs terres, leurs forêts et leurs minerais. Il faudrait rémunérer leur travail, leur acheter leurs biens... Ce qui provoquerait, à coup sûr, la ruine de l'empire.
L'issue de la controverse de Valladolid ne faisait pas de doute. Les conquérants avaient le trésor royal de leur côté.
Charles Quint recula et renonça à l'application des lois.
Admirable, ce double langage pratiqué de si longue date par les Occidentaux !
Aztèques, Incas et Mayas totalisaient 70 à 90 millions de personnes à l'arrivée des conquistadores. Or, un siècle et demi plus tard, ils n'étaient plus que 3,5 millions. Pour justifier la souffrance des Indiens dans les mines d’or et d’argent, cette explication : « Les Indiens méritent d'être traités ainsi, car leurs péchés et idolâtries offensent Dieu. ».
Voici la date que je souhaite marquer : Le samedi 21 janvier 2006, a été organisée la cérémonie d'investiture du premier président indien d'Amérique du Sud. La foule massée applaudit à tout rompre : Evo Morales Aima, est élu au premier tour par 53 % des voix, cent quatre-vingt-treizième président de Bolivie. Il prend la parole. Après cinq cents ans d'humiliations, de souffrances. Il dit alors « Sœurs et frères indigènes de Bolivie, des pays d'Amérique latine et du monde entier : aujourd'hui, depuis la Bolivie, commence une nouvelle ère pour les peuples originels, une nouvelle vie dans laquelle nous cherchons l'égalité et la justice ; une nouvelle ère, un nouveau millénaire pour tous les peuples. [...] nous allons en finir avec l'État colonial. [...] J'assume cet engagement, dans de défendre le peuple indigène originel, non seulement de Bolivie, mais de toute l'Amérique. » .
Ce petit amérindien pseudo rachitique a organisé un coup d’état MONDIAL contre le colonialisme américanoeuropéen. Aucune armée étasunienne n’a pu le combattre. Pourtant il n’a aucun ami riche dans le golfe. Il a Lula. Les palestiniens devraient s’en inspirer. Prendre leur sort en main et arrêter de demander de l’aide. Mais MORALES n’est pas corrompu. Il ne passe pas ses nuits aux casinos de Las Vegas ou de la côte d’azur. Son ventre n’est pas gros et il ne baise pas les putes. Contrairement à ceux réunis au « sommet » de Koweït City. Rappelez vous les vers D’ABOULKACEM ECHABI : « idha ejâbou iaouman arada el hayat fala boudda an iastajiba el Kadar…. » Si un peuple veut un jour sa liberté (sa vie) Il lui faut provoquer le Destin (traduction approximative). Des milliers de palestiniens essayent de provoquer le Destin. Mais le chemin est long. Les hébreux sont si puissants. Morales y est arrivé. Il reste de l’espoir de briser le MAL qui assassine les enfants. Boycottez le MAL
Bien à vous.
MALI le dimanche 25 janvier 2009
Le dimanche 13 mai 2007, au sud de la côte du Brésil, un édifice a été construit pour la visite du pape. Coût de l'opération : 37 millions de dollars. Benoît XVI s'adresse aux milliers de croyants. Le Pape « Panzer division » dit : « La foi chrétienne a animé la vie et la culture de ces peuples indiens pendant plus de cinq siècles. L'annonce de Jésus et de son Évangile n'a supposé, à aucun moment, une aliénation des cultures précolombiennes, et n'a pas non plus été l'imposition d'une culture étrangère…Qu'a signifiée l'acceptation de la foi chrétienne par les peuples d'Amérique latine et des Caraïbes ? Pour eux, cela a signifié connaître et accepter le Christ, ce Dieu inconnu que leurs ancêtres, sans le réaliser, recherchaient dans leurs riches traditions religieuses. Le Christ était le Sauveur qu'ils désiraient silencieusement ( Le Monde, 15 mai 2007.) ».
Plus le mensonge est gros, plus il y a de sang froid quand on le dit et plus il passe. Contrairement à la sodomie.
Rappelez vous : soixante ans après que le premier pied espagnol ait posé son empreinte sur le sol sud américain, le massacre des Aztèques et des Aymaras, les effroyables tueries commises par les assassins ibériques inquiétèrent cette année-là Madrid et même la cour papale de Rome. Il fallait répondre à des questions fondamentales : Les peuples récemment découverts appartiennent-ils ou non à l'espèce humaine ? Sont-ils ou non associés au plan de rédemption du Sauveur ? Sont-ils des créatures du Dieu vivant ou une sous-espèce à peine humaine de l'humanité ? Les Indiens ont-ils une âme ? Le Christ est-il mort pour eux aussi ?
D'immenses intérêts économiques étaient en jeu. Si les Indiens étaient reconnus comme pleinement humains, s'ils étaient bien des enfants de Dieu et associés au plan de rédemption du Christ, personne n'aurait le droit de les réduire en esclavage ni de leur voler leurs terres, leurs forêts et leurs minerais. Il faudrait rémunérer leur travail, leur acheter leurs biens... Ce qui provoquerait, à coup sûr, la ruine de l'empire.
L'issue de la controverse de Valladolid ne faisait pas de doute. Les conquérants avaient le trésor royal de leur côté.
Charles Quint recula et renonça à l'application des lois.
Admirable, ce double langage pratiqué de si longue date par les Occidentaux !
Aztèques, Incas et Mayas totalisaient 70 à 90 millions de personnes à l'arrivée des conquistadores. Or, un siècle et demi plus tard, ils n'étaient plus que 3,5 millions. Pour justifier la souffrance des Indiens dans les mines d’or et d’argent, cette explication : « Les Indiens méritent d'être traités ainsi, car leurs péchés et idolâtries offensent Dieu. ».
Voici la date que je souhaite marquer : Le samedi 21 janvier 2006, a été organisée la cérémonie d'investiture du premier président indien d'Amérique du Sud. La foule massée applaudit à tout rompre : Evo Morales Aima, est élu au premier tour par 53 % des voix, cent quatre-vingt-treizième président de Bolivie. Il prend la parole. Après cinq cents ans d'humiliations, de souffrances. Il dit alors « Sœurs et frères indigènes de Bolivie, des pays d'Amérique latine et du monde entier : aujourd'hui, depuis la Bolivie, commence une nouvelle ère pour les peuples originels, une nouvelle vie dans laquelle nous cherchons l'égalité et la justice ; une nouvelle ère, un nouveau millénaire pour tous les peuples. [...] nous allons en finir avec l'État colonial. [...] J'assume cet engagement, dans de défendre le peuple indigène originel, non seulement de Bolivie, mais de toute l'Amérique. » .
Ce petit amérindien pseudo rachitique a organisé un coup d’état MONDIAL contre le colonialisme américanoeuropéen. Aucune armée étasunienne n’a pu le combattre. Pourtant il n’a aucun ami riche dans le golfe. Il a Lula. Les palestiniens devraient s’en inspirer. Prendre leur sort en main et arrêter de demander de l’aide. Mais MORALES n’est pas corrompu. Il ne passe pas ses nuits aux casinos de Las Vegas ou de la côte d’azur. Son ventre n’est pas gros et il ne baise pas les putes. Contrairement à ceux réunis au « sommet » de Koweït City. Rappelez vous les vers D’ABOULKACEM ECHABI : « idha ejâbou iaouman arada el hayat fala boudda an iastajiba el Kadar…. » Si un peuple veut un jour sa liberté (sa vie) Il lui faut provoquer le Destin (traduction approximative). Des milliers de palestiniens essayent de provoquer le Destin. Mais le chemin est long. Les hébreux sont si puissants. Morales y est arrivé. Il reste de l’espoir de briser le MAL qui assassine les enfants. Boycottez le MAL
Bien à vous.
MALI le dimanche 25 janvier 2009
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