mercredi 24 novembre 2010

MAYDAY (au secours)

CARESSES

Tel un peintre connu, je croque sur ta peau délicate
Mille volutes dodues, mille arabesques plates.
Quand la caresse est précise, quand la main se fait profonde,
Mes doigts fouillent et incisent la chair de tes lèvres fécondes.
Sur le chemin de tes vallées, dans les méandres de ton corps
Je trouve des délices cachés que je déguste et explore.
Alors, lascive et abandonnée tu t’offres et te présentes
Alors sort le râle passionné de ta gorge chaude et ardente.

1 commentaire:

  1. Permets moi, très cher, maintenant qu'enfin tu me tutoies et que la splendeur de ton poème me dénude de tous mes mots, et de certains de mes maux aussi; de m’étendre, dans mon plus simple appareil, sur ces lignes pour m'abandonner aux délices pittoresques de ce rêve -étrange et pénétrant- que ta plume m'offre...

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