J’ai souvent vu mourir des gens. Je devrais être blasé. Mais je ne le suis jamais. Je voudrais vous parler de 3 aspects de la mort qui me tiennent à cœur.
- Choisir l’heure de sa mort est un débat d’actualité. Ce sujet a depuis longtemps effleuré la conscience des femmes et des hommes.
J’ai vu il y a quelques mois un reportage sur la télé suisse qui m’a fait beaucoup réfléchir. Il faut savoir, au préalable, que la Suisse avec de rares pays (comme le Canada) ont voté des lois pour permettre l’euthanasie voire le suicide assisté. Dans ce reportage on voit un homme, autour de la soixantaine, parfaitement lucide, se déplaçant normalement, vivant normalement comme vous et moi, donc ce monsieur accompagné par sa compagne (son épouse ?) est devant un médecin qui lui dit que son cancer (on ne dit pas lequel) lui a donné des localisations cérébrales et que tous les traitements ont été réalisés pour les exterminer voire les diminuer…en vain, que celles-ci progressent et que bientôt (il ne donne pas de date) le patient va avoir des signes neurologiques à type de déficit, puis il va perdre le contrôle de ses fonctions intimes, puis il va sombrer dans un coma qui le mènera inéluctablement à la mort. Le patient lui demande un pronostic quand à la durée de ce processus. Le médecin dit qu’il ne peut dire si c’est une question de jours, de mois.
Puis on voit le patient avec sa compagne chez lui, ils discutent pour appréhender au mieux cet instant crucial. Finalement ils décident de s’adresser à une association absolument légale puisqu’elle est supervisée par un juge et par un médecin et ils décident ensemble d’éviter ces moments pénibles en se (le monsieur) donnant la mort précocement. Le malade appelle alors son notaire pour régler sa succession, son médecin pour avoir son avis enfin le président de l’association sus citée. Celui-ci se déplace chez lui et lui explique le plus calmement possible les modalités de cette euthanasie active. Le malade accepte.
On le voit ensuite ouvrir son calepin avec sa compagne pour décider de la date…après discussion ils décident que ce sera un samedi car le lendemain il y a la messe et que l’on pourra l’inhumer tranquillement le lundi. Ils fixent une date. Ils fixent aussi une autre date, celle de la fête qui consiste à rassembler ses amis autour d’un verre et autres amuse-gueule afin de les informer et de leur dire au revoir. On le voit ensuite pendant cette fête où le champagne coule à flot, avec musique et flonflons. Il annonce au micro, calmement qu’il a décidé de mourir tel samedi. Applaudissements. Ses amis le congratulent comme ci il venait de recevoir la Légion d’Honneur, l’embrassent.
3 jours avant la date fatidique : patatras ! l’association lui dit que ce n’est pas possible car la pharmacie qui doit délivrer le poison létal, est fermée et que c’est le jour de congé de l’infirmière qui doit délivrer le mortel breuvage. On le voit donc reprendre son calepin avec sa compagne et dire : on le fera donc le vendredi avant…mais c’est l’anniversaire à tante X. Le vendredi après impossible car ce sont les élections…….ils tournent les pages et enfin trouvent un vendredi ou cela ne dérange personne. Pendant ce temps il continue à s’occuper de ses vaches (il est fermier) des comptes de son exploitation, à conduire son 4x4, à faire ses courses etc. Le jour J une infirmière rentre chez lui. Elle lui explique les modalités de l’acte. Il embrasse sa compagne, fait une prière, s’allonge sur son lit. L’infirmière revient le voir pour lui dire qu’il a encore, selon la loi, 15 minutes pour changer d’avis. Elle revient au bout, lui temd un flacon et lui dit qu’il lui est toujours possible d’arrêter... même au dernier moment. On le voit regarder le flacon. Il est seul dans sa chambre, il se met sous les couvertures après être allé aux toilettes. Il boit le flacon, 5 minutes après il s’endort, 8 minutes après l’infirmière vient constater le décès. Sa compagne s’approche du lui. Lui fait un baiser. L’infirmière appelle le médecin pour constater le décès ainsi que le juge. Le reportage s’arrête là. Il ne s’agit pas d’un documentaire fiction. Tout est réel, vrai et authentique.
Ce film m’a laissé très mal à l’aise car j’ai détesté la dérision avec laquelle la mort est traitée. Cette réalité m’a parue cynique…jusqu’à l’insupportable. Cela m’a choqué de voir traiter la mort comme un rendez vous avec le fisc ou son notaire. La mort devrait être respectée. D’un autre côté, n’a-t-il pas évité la déchéance et peut être la perte de sa dignité ? Je ne sais pas. Je ne sais pas si l’homme a le droit de traiter la mort ainsi.
- Autre histoire, autre mort. Cela se passe en France.
Un de mes meilleurs amis perd son père. Etant en France et me trouvant à proximité, je décide d’aller aux funérailles. Après 4h de route j’arrive au cimetière d’un petit village dans le sud ouest, en plein vignoble. La journée était belle mais le vent glacé. Moins trois degrés au thermomètre. Personne. J’attends. Dans mon véhicule, vu le froid. Un corbillard s’annonce. Une poignée de voitures le suivent. Mon ami arrive apparemment très ému car sous son sourire je vois bien sourdre des larmes. Il me remercie et me dit que tout va bien. Je lui donne l’accolade et me tais. On pénètre dans le cimetière très ensoleillé mais glacé. Les cyprès plient sous le vent de janvier. Le gravier crisse sous les pas. Les tombes sont finement décorées et fleuries avec les inscriptions habituelles. On arrive devant le trou creusé pour accéder au caveau familial. Des tréteaux sont disposés et le cercueil apposé. Une dizaine de personnes étaient là. Surtout des personnes âgées. Derrière, arrive soutenue par deux personnes, une dame âgée marchant difficilement. C’est la veuve. Arrivée devant le trou elle dit à son fils (mon ami) : « P. as-tu donné à manger au chien ? Quelle heure il est etc.… » Des propos incohérents. Mon ami me dit que sa maman est atteinte de maladie d’Alzheimer et que c’était son papa (le défunt) qui s’occupait d’elle. Le cercueil est nu. Aucune croix, ni étoile ni croissant. Nu. Pas de prêtre ni de rabbin ni d’imam ou équivalent. Le défunt était athée. Vient le moment de l’oraison funèbre. Mon ami est seul avec son frère devant le cercueil. Personne ne s’avance pour dire un mot. Il régnait un silence sidéral…très mal à l’aise mon ami s’avance, met sa main sur le cercueil et, entre ses larmes, marmonne quelques mots incompréhensibles. Au bout de quelques minutes je m’approche de lui, pose mon bras gauche sur son épaule et lui chuchote « P. s’est bon. Arrête. On a compris. Mets ton père en terre ». Avant même qu’il ne me réponde, arrive le gardien du cimetière, qui dit (avec l'accent du Sud Ouest): « je viens de vérifier les papiers, ce n’est pas le bon caveau. Les pompes funèbres se sont trompées, votre caveau est là bas » et il montre du doigt un autre caveau identique distant de 10 mètres. Douche froide sur ce cimetière gelé. Regards interrogatifs. Terrible pour mon ami, enterrer son père sans prêtre, presque sans famille et presque sans amis, et lui dire une minute avant l’enterrement qu’on ne veut pas du cadavre ! Terrible. Je me dirige alors vers le gardien du cimetière et je lui explique que compte tenu que l’on ne pourra pas ramener le cercueil à la maison dans le coffre à bagages de ma Twingo de location nous allons bien le mettre là où le trou est creusé. Dix minutes de marchandage ont suivi. Moyennant une liasse d’euros nous nous sommes entendus. Le cercueil est descendu. Le caveau est scellé. Le défunt était non seulement athée, mais repose chez les autres. Quel destin !
Quand tout le monde est parti, avec mon ami, nous avons marché plusieurs minutes dans les allées du cimetière sans dire un mot. Le soleil baissait, le vent encore plus froid. Une fois gelés nous décidâmes de nous quitter.
Cette histoire illustre combien la religion est importante…quand on meurt. Et combien le froid est conservateur.
- Mais la mort existe-t-elle ? Fait-elle partie de la vie ? Si l’on suit la définition des biologistes, la mort est la condition sine qua non de la Vie : tout ce qui ne meurt pas ne vit pas. Mais un atome d’uranium meurt aussi… ils ont donc dû rajouter : tout ce qui ne se reproduit pas, et ne meurt pas ne vit pas. Faut donc se féliciter de la mort puisque nous vivons et nous nous reproduisons.
Les physiciens et les chimistes ont une autre définition de la mort : les atomes qui nous constituent n’étant en fait qu’une « vibration », une probabilité de présence, issue de leur observation, celle-ci influe obligatoirement sur leur comportement. Ex : On nous apprend que l’électron est un objet qui tourne autour du noyau de l’atome comme la terre tourne autour du soleil, etc. C’est faux, disent ils. L'electron est une onde dont on mesure la probabilité de présence. Mais si on l’observe on modifie son aspect et son comportement. Pour donner encore un exemple plus terre à terre : supposez que vous vous promenez dans une forêt la nuit et qu’il y a des oiseaux nocturnes qui volent et qui gazouillent. Tant qu’il fait noir vous pouvez apprécier la probabilité de leur présence et leur ethnie par leur chant. Si vous éclairez tout cela avec un puissant projecteur, les oiseaux vont fuir et se taire. Vous ne pourrez donc plus les identifier ni les localiser. Donc l’Etre est une onde dont le comportement ne se modifie que quand on l’observe. Mais qui est ce qui observe ? … en fait c’est notre conscience. Je vous invite à lire l’expérience du chat de Schrödinger. (Tapez ce nom sur google). Ce physicien a démontré que si la vie d’un chat ( ou de tout être vivant) enfermé dépendait de l’émission d’un électron par un atome d’uranium, et sachant que cet uranium a une chance sur deux d’émettre un électron pendant la durée de l’expérience et que l’électron lui-même est un nuage de probabilité de présence, le chat serait dans un état de mort et de vivant. C’est un mort vivant.
Difficile à admettre. Pendant 30 ans les physiciens du monde entier ont tenté de trouver une explication… la solution est que c’est la conscience de celui qui observe qui décide si le chat est mort ou vivant.
Le résultat est que la vie et la mort ne dépendent que de la conscience perceptive de celui qui observe…sans contact avec ce qui nous observe nous sommes tous des morts vivants. Malgré les imperfections de ma démonstration prenez une aspirine et couchez vous.
La mort n'est pas chose simple.
Bien à vous.
MALI
dimanche 8 mars 2009
dimanche 1 février 2009
ARMAGUEDDON
Chers Amis,
Pour avoir souvent placardé les intégristes musulmans, j’ai essayé au cours de cet écrit de montrer le corollaire américain et sioniste de l’ignorance et du mauvais emploi de Dieu.
G.W. Bush depuis le début de son mandat était un peureux, alcoolique, Poussé par sa famille, sa richesse acquise au dépend des arabes et de l’écologie, entouré par un univers qui se disait chrétien : les néo conservateurs, dont les idées avaient du mal à passer le cap des promesses électorales, il a changé de nom : « les born again ». « nés de nouveau ».
John Ashcroft, l’homme convaincu que « nous avons Jésus pour Roi », ancien ministre de la Justice fait partie de ces assassins. N’oubliez pas son nom au moment où il comparaitra devant un tribunal international pour crimes de guerre.
Israël représente le point d’accord et de mise en pratique le plus évident de leurs idées. Pour eux la Bible est source de toute chose et ils considèrent avoir connu un réveil salvateur les ramenant sur le chemin de la Foi. Cette droite protestante soutient Israël, et conteste la théorie darwinienne de l’évolution, à leurs yeux impie. Ce sont donc des négationnistes. Ils sont contre le communisme athée, contre la lutte des noirs, des homosexuels, des féministes. Bref ils sont contre toute pensée non juive et non biblique. Parmi ces chrétiens :
Ralph Reed, alors conseiller à la Maison-Blanche et directeur de la campagne de 2004, fut le premier président de la Christian Coalition of America. N’oubliez pas son nom au moment où il comparaitra devant un tribunal international pour crimes de guerre.
Franklin Graham, qui a béni les conventions républicaines de 1996 à 2000 et prononcé l’invocation officielle loi l’investiture de Bush en janvier 2001, et qui a déclaré que l’islam était « la religion du diabolique et mauvaise ». N’oubliez pas son nom au moment où il comparaitra devant un tribunal international pour crimes de guerre.
L’idéalisme américain se fonde sur la mémoire de l’arrivée des premiers colons « peuple élu » (entité juive ?) arrivé sur les Terres promises de Dieu pour y accomplir Sa volonté par l’application de la Morale et de la Démocratie. Ce messianisme est très ancré dans l’imaginaire collectif et se transpose à merveille à la politique étrangère des Etats-Unis. Selon eux ils disposent de cette légitimité divine. Cette idée est confortée par la référence permanente à la crise de Munich face à Hitler. Les discours de Bush étaient marqués par cette idée, comme en témoigne la récurrence des expressions « grande nation » et à « nation exceptionnelle ». Dans ce contexte, la puissance militaire et économique est un instrument nécessaire à l’accomplissement de la volonté de Dieu dans le monde, par opposition au destin de l’Europe décadente, (excepté l’allié britannique).
La quête de la sécurité absolue interdit toute diplomatie, ce qui amène au recours systématique à la force, « au cas où ». Le « sentiment » d’insécurité s’accroît sans que le danger soit nécessairement réel. C’est un des éléments qui permet d’expliquer pourquoi une majorité d’Américains ont longtemps cru qu’il existait un lien entre Saddam Hussein et Al Qaïda. « au cas où » principe du moindre risque. L’irrationnel apparaît à son plus haut niveau. George W. Bush déclarait ainsi : « Nous traiterons cette menace terroriste aujourd’hui avec notre Army, notre Air Force, notre Navy, nos Cost Guards et nos Marines, pour que nous n’ayons pas à la traiter plus tard avec une armées de pompiers, de policiers et de médecin dans les rues de nos villes. »
« II faut que la mission détermine la coalition et non que la coalition détermine la mission », déclarait Donald Rumsfeld en février 2002. N’oubliez pas son nom au moment où il comparaitra devant un tribunal international pour crimes de guerre. Pour lui, le leadership américain est à la fois bon pour l’Amérique et le monde. Le monde n’a qu’a se plier à l’Amérique.
Le 11 septembre 2001 fut l’occasion de remettre sur le devant de la scène les deux thèmes principaux de la Guerre froide que sont la peur des armes de destruction massive et le conflit idéologique. A qui profite le crime ?Aux afghans ? Au Koweït ? Aux irakiens ? Aux iraniens ? Aux ventrus d’Arabie ? Regardez autour de vous. Les plus nantis sont ceux qui ont commandité ce crime.
Pensez vous vraiment que l’Islam soit assassin et/ou bénéficiaire de ce crime ?
Paul Wolfowitz participait à la rédaction d’une étude prévoyant une attaque de l’Irak contre le Kuweit et l’Arabie Saoudite et, dès le début des année 1980, en appelait ouvertement au renversement des régimes de Mouammar Kadhafi et de Saddam Hussein. N’oubliez pas son nom au moment où il comparaitra devant un tribunal international pour crimes de guerre.
Il explique le drame à la lumière de la Bible, l’assimilant à une attaque venue du Ciel qui, en démolissant les tours orgueilleuses du temple matérialiste international, voulait rappeler à la mémoire des hommes la destruction de la tour de Babel, édifiée aux temps bibliques par des pécheurs désireux d’instaurer un gouvernement mondial sans Dieu. Il s’agissait là d’une punition divine à l’encontre des Américains athées et donc immoraux (discours proche de celui des islamistes d’Al Qaida) : explication facile à comprendre, évite aux croyants de se poser toutes sortes de questions, livrer un responsable et renforcer la foi des fidèles ressoudés par l’épreuve. La rhétorique du Bien contre le Mal n’est pas nouvelle, Ben Laden lui-même utilise cette sémantique. Armageddon serait enfin là ?
Face à un Président qui a changé et à une population mondiale pour partie convaincue que Dieu lui a envoyé un signe, tant attendu il nous est possible d’espérer, espérer que la paix de Dieu nous entoure. A nous tous les enfant d’Adam.
Bien à vous.
MALI
Pour avoir souvent placardé les intégristes musulmans, j’ai essayé au cours de cet écrit de montrer le corollaire américain et sioniste de l’ignorance et du mauvais emploi de Dieu.
G.W. Bush depuis le début de son mandat était un peureux, alcoolique, Poussé par sa famille, sa richesse acquise au dépend des arabes et de l’écologie, entouré par un univers qui se disait chrétien : les néo conservateurs, dont les idées avaient du mal à passer le cap des promesses électorales, il a changé de nom : « les born again ». « nés de nouveau ».
John Ashcroft, l’homme convaincu que « nous avons Jésus pour Roi », ancien ministre de la Justice fait partie de ces assassins. N’oubliez pas son nom au moment où il comparaitra devant un tribunal international pour crimes de guerre.
Israël représente le point d’accord et de mise en pratique le plus évident de leurs idées. Pour eux la Bible est source de toute chose et ils considèrent avoir connu un réveil salvateur les ramenant sur le chemin de la Foi. Cette droite protestante soutient Israël, et conteste la théorie darwinienne de l’évolution, à leurs yeux impie. Ce sont donc des négationnistes. Ils sont contre le communisme athée, contre la lutte des noirs, des homosexuels, des féministes. Bref ils sont contre toute pensée non juive et non biblique. Parmi ces chrétiens :
Ralph Reed, alors conseiller à la Maison-Blanche et directeur de la campagne de 2004, fut le premier président de la Christian Coalition of America. N’oubliez pas son nom au moment où il comparaitra devant un tribunal international pour crimes de guerre.
Franklin Graham, qui a béni les conventions républicaines de 1996 à 2000 et prononcé l’invocation officielle loi l’investiture de Bush en janvier 2001, et qui a déclaré que l’islam était « la religion du diabolique et mauvaise ». N’oubliez pas son nom au moment où il comparaitra devant un tribunal international pour crimes de guerre.
L’idéalisme américain se fonde sur la mémoire de l’arrivée des premiers colons « peuple élu » (entité juive ?) arrivé sur les Terres promises de Dieu pour y accomplir Sa volonté par l’application de la Morale et de la Démocratie. Ce messianisme est très ancré dans l’imaginaire collectif et se transpose à merveille à la politique étrangère des Etats-Unis. Selon eux ils disposent de cette légitimité divine. Cette idée est confortée par la référence permanente à la crise de Munich face à Hitler. Les discours de Bush étaient marqués par cette idée, comme en témoigne la récurrence des expressions « grande nation » et à « nation exceptionnelle ». Dans ce contexte, la puissance militaire et économique est un instrument nécessaire à l’accomplissement de la volonté de Dieu dans le monde, par opposition au destin de l’Europe décadente, (excepté l’allié britannique).
La quête de la sécurité absolue interdit toute diplomatie, ce qui amène au recours systématique à la force, « au cas où ». Le « sentiment » d’insécurité s’accroît sans que le danger soit nécessairement réel. C’est un des éléments qui permet d’expliquer pourquoi une majorité d’Américains ont longtemps cru qu’il existait un lien entre Saddam Hussein et Al Qaïda. « au cas où » principe du moindre risque. L’irrationnel apparaît à son plus haut niveau. George W. Bush déclarait ainsi : « Nous traiterons cette menace terroriste aujourd’hui avec notre Army, notre Air Force, notre Navy, nos Cost Guards et nos Marines, pour que nous n’ayons pas à la traiter plus tard avec une armées de pompiers, de policiers et de médecin dans les rues de nos villes. »
« II faut que la mission détermine la coalition et non que la coalition détermine la mission », déclarait Donald Rumsfeld en février 2002. N’oubliez pas son nom au moment où il comparaitra devant un tribunal international pour crimes de guerre. Pour lui, le leadership américain est à la fois bon pour l’Amérique et le monde. Le monde n’a qu’a se plier à l’Amérique.
Le 11 septembre 2001 fut l’occasion de remettre sur le devant de la scène les deux thèmes principaux de la Guerre froide que sont la peur des armes de destruction massive et le conflit idéologique. A qui profite le crime ?Aux afghans ? Au Koweït ? Aux irakiens ? Aux iraniens ? Aux ventrus d’Arabie ? Regardez autour de vous. Les plus nantis sont ceux qui ont commandité ce crime.
Pensez vous vraiment que l’Islam soit assassin et/ou bénéficiaire de ce crime ?
Paul Wolfowitz participait à la rédaction d’une étude prévoyant une attaque de l’Irak contre le Kuweit et l’Arabie Saoudite et, dès le début des année 1980, en appelait ouvertement au renversement des régimes de Mouammar Kadhafi et de Saddam Hussein. N’oubliez pas son nom au moment où il comparaitra devant un tribunal international pour crimes de guerre.
Il explique le drame à la lumière de la Bible, l’assimilant à une attaque venue du Ciel qui, en démolissant les tours orgueilleuses du temple matérialiste international, voulait rappeler à la mémoire des hommes la destruction de la tour de Babel, édifiée aux temps bibliques par des pécheurs désireux d’instaurer un gouvernement mondial sans Dieu. Il s’agissait là d’une punition divine à l’encontre des Américains athées et donc immoraux (discours proche de celui des islamistes d’Al Qaida) : explication facile à comprendre, évite aux croyants de se poser toutes sortes de questions, livrer un responsable et renforcer la foi des fidèles ressoudés par l’épreuve. La rhétorique du Bien contre le Mal n’est pas nouvelle, Ben Laden lui-même utilise cette sémantique. Armageddon serait enfin là ?
Face à un Président qui a changé et à une population mondiale pour partie convaincue que Dieu lui a envoyé un signe, tant attendu il nous est possible d’espérer, espérer que la paix de Dieu nous entoure. A nous tous les enfant d’Adam.
Bien à vous.
MALI
dimanche 25 janvier 2009
La Haine de l'Occident
Il y a quelques jours nous avons assisté à l’investiture du premier noir président des USA, président du Monde. Un moment émouvant et unique. Je voudrai vous rappeler un autre évènement à mes yeux encore plus important. Voyons le contexte :
Le dimanche 13 mai 2007, au sud de la côte du Brésil, un édifice a été construit pour la visite du pape. Coût de l'opération : 37 millions de dollars. Benoît XVI s'adresse aux milliers de croyants. Le Pape « Panzer division » dit : « La foi chrétienne a animé la vie et la culture de ces peuples indiens pendant plus de cinq siècles. L'annonce de Jésus et de son Évangile n'a supposé, à aucun moment, une aliénation des cultures précolombiennes, et n'a pas non plus été l'imposition d'une culture étrangère…Qu'a signifiée l'acceptation de la foi chrétienne par les peuples d'Amérique latine et des Caraïbes ? Pour eux, cela a signifié connaître et accepter le Christ, ce Dieu inconnu que leurs ancêtres, sans le réaliser, recherchaient dans leurs riches traditions religieuses. Le Christ était le Sauveur qu'ils désiraient silencieusement ( Le Monde, 15 mai 2007.) ».
Plus le mensonge est gros, plus il y a de sang froid quand on le dit et plus il passe. Contrairement à la sodomie.
Rappelez vous : soixante ans après que le premier pied espagnol ait posé son empreinte sur le sol sud américain, le massacre des Aztèques et des Aymaras, les effroyables tueries commises par les assassins ibériques inquiétèrent cette année-là Madrid et même la cour papale de Rome. Il fallait répondre à des questions fondamentales : Les peuples récemment découverts appartiennent-ils ou non à l'espèce humaine ? Sont-ils ou non associés au plan de rédemption du Sauveur ? Sont-ils des créatures du Dieu vivant ou une sous-espèce à peine humaine de l'humanité ? Les Indiens ont-ils une âme ? Le Christ est-il mort pour eux aussi ?
D'immenses intérêts économiques étaient en jeu. Si les Indiens étaient reconnus comme pleinement humains, s'ils étaient bien des enfants de Dieu et associés au plan de rédemption du Christ, personne n'aurait le droit de les réduire en esclavage ni de leur voler leurs terres, leurs forêts et leurs minerais. Il faudrait rémunérer leur travail, leur acheter leurs biens... Ce qui provoquerait, à coup sûr, la ruine de l'empire.
L'issue de la controverse de Valladolid ne faisait pas de doute. Les conquérants avaient le trésor royal de leur côté.
Charles Quint recula et renonça à l'application des lois.
Admirable, ce double langage pratiqué de si longue date par les Occidentaux !
Aztèques, Incas et Mayas totalisaient 70 à 90 millions de personnes à l'arrivée des conquistadores. Or, un siècle et demi plus tard, ils n'étaient plus que 3,5 millions. Pour justifier la souffrance des Indiens dans les mines d’or et d’argent, cette explication : « Les Indiens méritent d'être traités ainsi, car leurs péchés et idolâtries offensent Dieu. ».
Voici la date que je souhaite marquer : Le samedi 21 janvier 2006, a été organisée la cérémonie d'investiture du premier président indien d'Amérique du Sud. La foule massée applaudit à tout rompre : Evo Morales Aima, est élu au premier tour par 53 % des voix, cent quatre-vingt-treizième président de Bolivie. Il prend la parole. Après cinq cents ans d'humiliations, de souffrances. Il dit alors « Sœurs et frères indigènes de Bolivie, des pays d'Amérique latine et du monde entier : aujourd'hui, depuis la Bolivie, commence une nouvelle ère pour les peuples originels, une nouvelle vie dans laquelle nous cherchons l'égalité et la justice ; une nouvelle ère, un nouveau millénaire pour tous les peuples. [...] nous allons en finir avec l'État colonial. [...] J'assume cet engagement, dans de défendre le peuple indigène originel, non seulement de Bolivie, mais de toute l'Amérique. » .
Ce petit amérindien pseudo rachitique a organisé un coup d’état MONDIAL contre le colonialisme américanoeuropéen. Aucune armée étasunienne n’a pu le combattre. Pourtant il n’a aucun ami riche dans le golfe. Il a Lula. Les palestiniens devraient s’en inspirer. Prendre leur sort en main et arrêter de demander de l’aide. Mais MORALES n’est pas corrompu. Il ne passe pas ses nuits aux casinos de Las Vegas ou de la côte d’azur. Son ventre n’est pas gros et il ne baise pas les putes. Contrairement à ceux réunis au « sommet » de Koweït City. Rappelez vous les vers D’ABOULKACEM ECHABI : « idha ejâbou iaouman arada el hayat fala boudda an iastajiba el Kadar…. » Si un peuple veut un jour sa liberté (sa vie) Il lui faut provoquer le Destin (traduction approximative). Des milliers de palestiniens essayent de provoquer le Destin. Mais le chemin est long. Les hébreux sont si puissants. Morales y est arrivé. Il reste de l’espoir de briser le MAL qui assassine les enfants. Boycottez le MAL
Bien à vous.
MALI le dimanche 25 janvier 2009
Le dimanche 13 mai 2007, au sud de la côte du Brésil, un édifice a été construit pour la visite du pape. Coût de l'opération : 37 millions de dollars. Benoît XVI s'adresse aux milliers de croyants. Le Pape « Panzer division » dit : « La foi chrétienne a animé la vie et la culture de ces peuples indiens pendant plus de cinq siècles. L'annonce de Jésus et de son Évangile n'a supposé, à aucun moment, une aliénation des cultures précolombiennes, et n'a pas non plus été l'imposition d'une culture étrangère…Qu'a signifiée l'acceptation de la foi chrétienne par les peuples d'Amérique latine et des Caraïbes ? Pour eux, cela a signifié connaître et accepter le Christ, ce Dieu inconnu que leurs ancêtres, sans le réaliser, recherchaient dans leurs riches traditions religieuses. Le Christ était le Sauveur qu'ils désiraient silencieusement ( Le Monde, 15 mai 2007.) ».
Plus le mensonge est gros, plus il y a de sang froid quand on le dit et plus il passe. Contrairement à la sodomie.
Rappelez vous : soixante ans après que le premier pied espagnol ait posé son empreinte sur le sol sud américain, le massacre des Aztèques et des Aymaras, les effroyables tueries commises par les assassins ibériques inquiétèrent cette année-là Madrid et même la cour papale de Rome. Il fallait répondre à des questions fondamentales : Les peuples récemment découverts appartiennent-ils ou non à l'espèce humaine ? Sont-ils ou non associés au plan de rédemption du Sauveur ? Sont-ils des créatures du Dieu vivant ou une sous-espèce à peine humaine de l'humanité ? Les Indiens ont-ils une âme ? Le Christ est-il mort pour eux aussi ?
D'immenses intérêts économiques étaient en jeu. Si les Indiens étaient reconnus comme pleinement humains, s'ils étaient bien des enfants de Dieu et associés au plan de rédemption du Christ, personne n'aurait le droit de les réduire en esclavage ni de leur voler leurs terres, leurs forêts et leurs minerais. Il faudrait rémunérer leur travail, leur acheter leurs biens... Ce qui provoquerait, à coup sûr, la ruine de l'empire.
L'issue de la controverse de Valladolid ne faisait pas de doute. Les conquérants avaient le trésor royal de leur côté.
Charles Quint recula et renonça à l'application des lois.
Admirable, ce double langage pratiqué de si longue date par les Occidentaux !
Aztèques, Incas et Mayas totalisaient 70 à 90 millions de personnes à l'arrivée des conquistadores. Or, un siècle et demi plus tard, ils n'étaient plus que 3,5 millions. Pour justifier la souffrance des Indiens dans les mines d’or et d’argent, cette explication : « Les Indiens méritent d'être traités ainsi, car leurs péchés et idolâtries offensent Dieu. ».
Voici la date que je souhaite marquer : Le samedi 21 janvier 2006, a été organisée la cérémonie d'investiture du premier président indien d'Amérique du Sud. La foule massée applaudit à tout rompre : Evo Morales Aima, est élu au premier tour par 53 % des voix, cent quatre-vingt-treizième président de Bolivie. Il prend la parole. Après cinq cents ans d'humiliations, de souffrances. Il dit alors « Sœurs et frères indigènes de Bolivie, des pays d'Amérique latine et du monde entier : aujourd'hui, depuis la Bolivie, commence une nouvelle ère pour les peuples originels, une nouvelle vie dans laquelle nous cherchons l'égalité et la justice ; une nouvelle ère, un nouveau millénaire pour tous les peuples. [...] nous allons en finir avec l'État colonial. [...] J'assume cet engagement, dans de défendre le peuple indigène originel, non seulement de Bolivie, mais de toute l'Amérique. » .
Ce petit amérindien pseudo rachitique a organisé un coup d’état MONDIAL contre le colonialisme américanoeuropéen. Aucune armée étasunienne n’a pu le combattre. Pourtant il n’a aucun ami riche dans le golfe. Il a Lula. Les palestiniens devraient s’en inspirer. Prendre leur sort en main et arrêter de demander de l’aide. Mais MORALES n’est pas corrompu. Il ne passe pas ses nuits aux casinos de Las Vegas ou de la côte d’azur. Son ventre n’est pas gros et il ne baise pas les putes. Contrairement à ceux réunis au « sommet » de Koweït City. Rappelez vous les vers D’ABOULKACEM ECHABI : « idha ejâbou iaouman arada el hayat fala boudda an iastajiba el Kadar…. » Si un peuple veut un jour sa liberté (sa vie) Il lui faut provoquer le Destin (traduction approximative). Des milliers de palestiniens essayent de provoquer le Destin. Mais le chemin est long. Les hébreux sont si puissants. Morales y est arrivé. Il reste de l’espoir de briser le MAL qui assassine les enfants. Boycottez le MAL
Bien à vous.
MALI le dimanche 25 janvier 2009
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