dimanche 1 février 2009

ARMAGUEDDON

Chers Amis,
Pour avoir souvent placardé les intégristes musulmans, j’ai essayé au cours de cet écrit de montrer le corollaire américain et sioniste de l’ignorance et du mauvais emploi de Dieu.
G.W. Bush depuis le début de son mandat était un peureux, alcoolique, Poussé par sa famille, sa richesse acquise au dépend des arabes et de l’écologie, entouré par un univers qui se disait chrétien : les néo conservateurs, dont les idées avaient du mal à passer le cap des promesses électorales, il a changé de nom : « les born again ». « nés de nouveau ».
John Ashcroft, l’homme convaincu que « nous avons Jésus pour Roi », ancien ministre de la Justice fait partie de ces assassins. N’oubliez pas son nom au moment où il comparaitra devant un tribunal international pour crimes de guerre.
Israël représente le point d’accord et de mise en pratique le plus évident de leurs idées. Pour eux la Bible est source de toute chose et ils considèrent avoir connu un réveil salvateur les ramenant sur le chemin de la Foi. Cette droite protestante soutient Israël, et conteste la théorie darwinienne de l’évolution, à leurs yeux impie. Ce sont donc des négationnistes. Ils sont contre le communisme athée, contre la lutte des noirs, des homosexuels, des féministes. Bref ils sont contre toute pensée non juive et non biblique. Parmi ces chrétiens :
Ralph Reed, alors conseiller à la Maison-Blanche et directeur de la campagne de 2004, fut le premier président de la Christian Coalition of America. N’oubliez pas son nom au moment où il comparaitra devant un tribunal international pour crimes de guerre.
Franklin Graham, qui a béni les conventions républicaines de 1996 à 2000 et prononcé l’invocation officielle loi l’investiture de Bush en janvier 2001, et qui a déclaré que l’islam était « la religion du diabolique et mauvaise ». N’oubliez pas son nom au moment où il comparaitra devant un tribunal international pour crimes de guerre.
L’idéalisme américain se fonde sur la mémoire de l’arrivée des premiers colons « peuple élu » (entité juive ?) arrivé sur les Terres promises de Dieu pour y accomplir Sa volonté par l’application de la Morale et de la Démocratie. Ce messianisme est très ancré dans l’imaginaire collectif et se transpose à merveille à la politique étrangère des Etats-Unis. Selon eux ils disposent de cette légitimité divine. Cette idée est confortée par la référence permanente à la crise de Munich face à Hitler. Les discours de Bush étaient marqués par cette idée, comme en témoigne la récurrence des expressions « grande nation » et à « nation exceptionnelle ». Dans ce contexte, la puissance militaire et économique est un instrument nécessaire à l’accomplissement de la volonté de Dieu dans le monde, par opposition au destin de l’Europe décadente, (excepté l’allié britannique).
La quête de la sécurité absolue interdit toute diplomatie, ce qui amène au recours systématique à la force, « au cas où ». Le « sentiment » d’insécurité s’accroît sans que le danger soit nécessairement réel. C’est un des éléments qui permet d’expliquer pourquoi une majorité d’Américains ont longtemps cru qu’il existait un lien entre Saddam Hussein et Al Qaïda. « au cas où » principe du moindre risque. L’irrationnel apparaît à son plus haut niveau. George W. Bush déclarait ainsi : « Nous traiterons cette menace terroriste aujourd’hui avec notre Army, notre Air Force, notre Navy, nos Cost Guards et nos Marines, pour que nous n’ayons pas à la traiter plus tard avec une armées de pompiers, de policiers et de médecin dans les rues de nos villes. »
« II faut que la mission détermine la coalition et non que la coalition détermine la mission », déclarait Donald Rumsfeld en février 2002. N’oubliez pas son nom au moment où il comparaitra devant un tribunal international pour crimes de guerre. Pour lui, le leadership américain est à la fois bon pour l’Amérique et le monde. Le monde n’a qu’a se plier à l’Amérique.
Le 11 septembre 2001 fut l’occasion de remettre sur le devant de la scène les deux thèmes principaux de la Guerre froide que sont la peur des armes de destruction massive et le conflit idéologique. A qui profite le crime ?Aux afghans ? Au Koweït ? Aux irakiens ? Aux iraniens ? Aux ventrus d’Arabie ? Regardez autour de vous. Les plus nantis sont ceux qui ont commandité ce crime.
Pensez vous vraiment que l’Islam soit assassin et/ou bénéficiaire de ce crime ?
Paul Wolfowitz participait à la rédaction d’une étude prévoyant une attaque de l’Irak contre le Kuweit et l’Arabie Saoudite et, dès le début des année 1980, en appelait ouvertement au renversement des régimes de Mouammar Kadhafi et de Saddam Hussein. N’oubliez pas son nom au moment où il comparaitra devant un tribunal international pour crimes de guerre.
Il explique le drame à la lumière de la Bible, l’assimilant à une attaque venue du Ciel qui, en démolissant les tours orgueilleuses du temple matérialiste international, voulait rappeler à la mémoire des hommes la destruction de la tour de Babel, édifiée aux temps bibliques par des pécheurs désireux d’instaurer un gouvernement mondial sans Dieu. Il s’agissait là d’une punition divine à l’encontre des Américains athées et donc immoraux (discours proche de celui des islamistes d’Al Qaida) : explication facile à comprendre, évite aux croyants de se poser toutes sortes de questions, livrer un responsable et renforcer la foi des fidèles ressoudés par l’épreuve. La rhétorique du Bien contre le Mal n’est pas nouvelle, Ben Laden lui-même utilise cette sémantique. Armageddon serait enfin là ?
Face à un Président qui a changé et à une population mondiale pour partie convaincue que Dieu lui a envoyé un signe, tant attendu il nous est possible d’espérer, espérer que la paix de Dieu nous entoure. A nous tous les enfant d’Adam.
Bien à vous.
MALI

1 commentaire:

  1. Même Dieu; même Mission; mêmes Equipes; mêmes Commanditaires : Ben Laden Vs Bush.

    On attend la suite du match, sauf si les deux Grands Joueurs ont déclarés forfait

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