samedi 10 octobre 2009

Amour et vélo

Je vais vous parler de ma définition de l’amour. Je peux me tromper et je compte sur vous pour me rectifier.
Attention chaque mot est hyper important. L’ amour est un Élan, irraisonné, inexplicable, désintéressé, inexcusable, total, et délicieux vers l’autre. Dans l’Amour donc ne rentre aucune considération raisonnée (bonne famille, joli, gagne bien sa vie, gentil, etc. etc. ) On peut tomber amoureux d’un truand, d’un violeur, d’un ogre, d’un nain ou d’un saint ou d'une pute. Sans aucune explication.
C’est donc un élan. Comme tout élan, (vous avez sûrement déjà piloté un vélo) il tend à s’épuiser. C’est (pour les scientifiques) une Énergie (cinétique puisqu’elle dépend de ½ de m v2) Pour l’acquérir il faut une poussée (le coup de foudre) (pour les scientifiques : une énergie électrique qui dépend de la différence de potentiel électrique donc de l’ionisation). A partir de cet Élan qui nous porte vers l’être aimé, il faut l’entretenir. Donc pédaler (les efforts que l’on fait vers l’autre). Surtout que parfois la route monte ! alors il faut pédaler et fournir un effort supplémentaire. L’amour est ainsi. Après l’Élan initial il faut faire des efforts (conjoints bien sûr) pour que cet Élan puisse encore nous porter. Quand le vélo s’arrête. L’amour est fini. Soit que l’on n’a pas suffisamment pédalé, soit que la pente est infranchissable. Il faut alors, soit réparer le vélo (revoir ses relations avec autrui), soit changer de braqué (revoir sa façon de vivre), changer de vélo (changer de partenaire) ! Mais in fine l’effort est là.Quand on envie de pédaler pour quelqu’un (une) c’est qu’on l’aime tant que nous pédalerons. A moins que nous soyons sur un tandem.

Certains mettent des images, d'autres de la musique ou de la vidéo afin d'illustrer leur post. J'illustre mon commentaire par ce poème qui montre toute l'ambiguité de l'amour car souvent l'objet de l'amour n'est pas l'être aimé mais son jumeau...tel que nous le rêvons. En tout état de cause ce poème reflète encore une fois la difficulté, que dis je, l’absolue déraison de l’Amour. A toutes ces femmes qui souffrent (qui sont passionnées). Chut … c’est une femme qui parle, écoutez bien :

Toi

J’aurais si bien voulu te haïr t’abjurer,
Nier l’envie goulue de te discréditer
Te déconsidérer, toi insaisissable
et fouler à mes pieds tes us implacables.

Et te désavouer, te dénigrer, surtout
Enfin te mépriser toi, le grand Manitou
Renégat des rêves, pathétique et hautain
Entier et sans trêve, méprisable pantin.

Mais je suis inapte, car ton courage est sûr
Je sais que tu capte ma dévotion pure.
Fier, surtout courageux, altier mais renégat
impitoyable Dieu, criant son Hosanna.

Méprisable et dévot, Tartuffe moderne
J’ai tant aimé tes mots, douces balivernes,
Mais j’aime ton jumeau, je retiens ton double
condensé de grumeaux de ton eau si trouble.

Car ton alter ego, tout entier dans mon cœur
Effacé et héro sans aucune rancœur,
Il m’est sympathique malgré sa paresse
Son coté pathétique et ses fausses caresses.

Rêveur mais éveillé, cet homme effacé
est facile à gérer, est facile à aimer
Il suffit d’un sourire pour le rendre bien gai
Il suffit d’un délire pour mon éternité.

Mais mon corps est pur-sang et rejette tous deux,
Vous les frères de sang, schizophrènes milieu
Vous les frères ennemis, lumières et néants
cauchemars de mes nuits, nuits de caméléon.

Mais quel choix cornélien ! La raison du plus fort ?
Charognard des humains, hyène ou, toréador ?
Et je serai pour toi, moi perte banale
conquête de son Roi, dégât collatéral.

Ma perte sera moi !
Je vous déteste.
Je vous broie
Le reste
Toi

30 commentaires:

  1. il faut bien d'imagination pour comparer l'amour et le vélo mais tu as bien pu dénicher plusieurs points en commun.

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  2. L'image du vélo est bien intéressante. Mais qui est l'acteur et le moteur de l'amour ? c'est le cycliste. Le vélo n'est qu'un instrument transportant le sujet selon ses états d'âmes et ses humeurs. Selon les évènements de sa vie.

    "C’est donc un élan. Comme tout élan, (vous avez sûrement déjà piloté un vélo) il tend à s’épuiser."
    Ce n'est pas l'élan mais c'est le cycliste qui tend à s'épuiser qui est porté par cet élan qui est en lui.

    "A partir de cet Élan qui nous porte vers l’être aimé, il faut l’entretenir. Donc pédaler (les efforts que l’on fait vers l’autre). Surtout que parfois la route monte ! alors il faut pédaler et fournir un effort supplémentaire. L’amour est ainsi. Après l’Élan initial il faut faire des efforts (conjoints bien sûr) pour que cet Élan puisse encore nous porter."
    Quand le cycliste est bien préparé. Quand il est solide et costaud -dans sa tête et son corps- il franchira les montées en prenant comme il faut son élan et se préparera à la descente de la pente avec parcimonie. Cela devra couler de source !!!

    " Quand le vélo s’arrête. L’amour est fini."
    C'est que le cycliste s'est arrêté ; il a décidé d'arrêter de pédaler ; il a stagné ; il ne veut plus avancer ! l'amour a besoin de nourriture et d'énergie pour vivre ; le cycliste n'en donne plus. L'amour est mort !

    ..."Il faut alors, soit réparer le vélo (revoir ses relations avec autrui), soit changer de braqué (revoir sa façon de vivre), changer de vélo (changer de partenaire) ! Mais in fine l’effort est là.Quand on envie de pédaler pour quelqu’un (une) c’est qu’on l’aime tant que nous pédalerons."
    Le vélo n'est qu'un moyen imaginaire qui nous transporte vers l'autre. Ce n'est pas du vélo dont il s'agit là mais de notre imaginaire et de notre façon de voir qu'il faut changer en somme. C'est chercher surtout comment faire revenir cet imaginaire en nous pour nous faire revivre toutes les sensations et nous donner de nouveaux élans !

    "A moins que nous soyons sur un tandem."
    Nous sommes là transportés par les mêmes choses et c'est l'idéal et le comble du bonheur !!!

    Bakhta

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  3. Tu nous surprends comme chaque fois !!!

    j'ajoute un petit quelque chose : Quand le vélo s’arrête. L’amour risque de finir soit que l’on n’a pas suffisamment pédalé, soit que la pente est infranchissable.

    Dans le premier cas et si on n'a pas vraiment pédalé, on peut toujours se reposer pour un moment, analyser les raisons de cette fatigue, prendre le remède nécessaire et repédaler de nouveau.

    Dans le second cas, si la pente est infranchissable, c'est parce qu'on pris la mauvaise route, le mauvaise voie, dans ce cas le meilleur choix serait d'en tirer la leçon, de faire marche arrière et de prendre une autre voie plus praticable.

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  4. C'est beau ce poème, avons-nous le droit de connaitre l'auteur ?

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  5. Salut l’AMI
    Dieu est amour, si tu essais de le définir scientifiquement, fais le pour dieu alors.
    Le tour de France, je ne regarde plus !

    @ téméraire
    L'auteur du poème ? Tu parles ! Bien sur que c'est MALI.

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  6. Chère amie Bakhta,
    Toujours aussi critique à ce que je vois… c’est tant mieux.
    Pour revenir à cette comparaison qui est ce qu’elle est : schématique donc imprécise et partiellement fausse je dirais :
    - Le « coup de foudre » n’est pas lié au cycliste. Il est du à la foudre qui tombe sans discernement quand elle veut. Au cours de ce coup de foudre, le cycliste est électrifié (je n’ai pas dit électrocuté). Son pied pousse alors avec une force incroyable et non voulue sur le pédalier. Le vélo se met alors en branle (sans jeu de mots) et acquiert de la vitesse. L’ensemble cycliste + vélo à une vitesse donnée comporte une énergie : l’énergie cinétique qui comme vous le savez dépend de la vitesse et de la masse. C’est cette énergie que j’appelle élan et c’est cet élan que j’appelle amour.
    - Le cycliste c’est bien entendu l’individu qui « tombe » amoureux
    - Le vélo est le moyen d’acquérir de la vitesse et de diriger l’élan. C’est donc le substrat de cet élan ou l’objet de l’amour…l’autre…le problème c’est qu’il n’a pas de guidon et il peut vous mener là où il veut, ou il peut, voire même de façon aléatoire. Vous pouvez ainsi vous retrouver sur une autoroute moelleuse, un chemin rocailleux voire un gouffre.
    - Pourquoi cet élan a tendance à s’épuiser ? A cause des forces de frottements qui ralentissent inexorablement le vélo et amenuisent l’élan. Ces forces de frottement peuvent être de nature multiple. Je vous laisse deviner.
    - Mais une autre électrification même plus faible peut faire pousser à nouveau le pied sur le pédalier et réacquérir de l’élan…à moins que ce ne soit la volonté du cycliste de pédaler lui-même, ou bien que le vélo fasse tout pour qu’il y ait le moins de frottement et le plus de rendement possible : huiler la chaine et l’essieu, gonfler les pneus, diminuer le poids du vélo, ou surtout changer le braqué. Je vous laisse deviner les situations possibles.
    - Des fois malgré les efforts du cycliste et du vélo la course s’arrête. Les forces de frottement, la pente, l’épuisement du cycliste ou du vélo en sont la cause en général. L’absence de coups de foudre consécutifs aussi.

    Là, cher ami Téméraire, comme tu le dis, tes solutions me semblent intéressantes : se reposer mais reprendre en est une. Sauf que les mêmes raisons souvent entrainent les mêmes conséquences. Faut donc trouver la véritable cause de l’arrêt du vélo. Quand à la marche arrière… j’avoue que je ne l’ai jamais essayée à vélo. Mais ce doit être casse gueule.

    Bien sûr comme dit mon ami Zorbouzara, Dieu est amour comme j’ai essayé péniblement de l’entrevoir dans le post précédent. Promis je vais essayer de trouver un modèle mathématique pour essayer d’expliquer l’amour de Dieu. Nous ne serons pas loin du modèle du vélo.

    L’idée du tandem semble emballer Bakhta. Faudra donc inclure un troisième personnage dans le modèle. J’y réfléchi.

    Quand au poème je l’ai écrit en décembre 2007.

    Bien à vous. MALI

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  7. Vous dites Mali "L’idée du tandem semble emballer Bakhta. Faudra donc inclure un troisième personnage dans le modèle. J’y réfléchi." Expliquez moi s'il vous plait pourquoi inclure un troisième personnage dans le modèle ? et réfléchissez par la suite...

    On va vers l'autre parce que l'on se sent prêt dans sa tête et dans son corps et là la foudre nous tombe dessus ! La foudre est attirée par cette préparation ; elle sait qui viser.
    Le vélo est un élément extérieur à la personne concernée par l'amour, il n'est qu'un moyen imaginaire, oui j'insiste, qui nous aide à nous propulser vers l'autre. Ce sont nos pensées et notre vouloir qui poussent nos pieds et tout notre être à aller vers l'autre ! On a tendance à évoquer des éléments extérieurs pour donner raison à nos forces ou faiblesses. S'il faut changer un élément c'est en nous qu'il faut chercher ni dans les éléments constituants le vélo ni dans une personne extérieure. L'Etre est seul responsable de ce qui lui arrive, il n'a pas à chercher ailleurs qu'en fouillant dans ses profondeurs !
    Le vélo est dans le cycliste et le cycliste est dans le vélo si vous voulez !

    "Pourquoi cet élan a tendance à s’épuiser ? A cause des forces de frottements qui ralentissent inexorablement le vélo et amenuisent l’élan."
    Comment donc les forces de frottements qui produisent en principe de l'énergie (tout frottement produit de l'énergie...) ralentissent le vélo et amenuisent l'élan ? C'est parce qu'il y a de l'énergie positive et de l'énergie négative et c'est cette dernière qui tue l'élan... !
    Bien à vous aussi,
    Bakhta

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  8. Chère Bakhta,
    Chers amis,
    Décidemment j’ai du mal à me faire comprendre par vous. Peut être je ne m’exprime pas correctement ?
    L’image du cycliste et du vélo est bien évidemment une parabole et non pas une vérité. C’est une figure de rhétorique, consistant en une courte histoire qui utilise les événements quotidiens pour illustrer une morale, une doctrine, un phénomène etc.
    Je vais donc être explicite. Dans cette parabole
    - Le cycliste est celui ou celle qui tombe amoureux
    - Le vélo est celui ou celle dont le cycliste est amoureux
    - L’énergie cinétique qui dépend de la vitesse et de la masse c’est l’élan amoureux
    - Le coup de foudre est cette force qui initie la course du vélo.
    - Les forces de frottements sont tout ce qui amenuise l’amour
    - Les caractéristique du vélo sont celles de celui ou celle dont le cycliste est amoureux. Elles influent sur l’élan.
    - L’énergie ou la force du cycliste influent également sur l’élan.
    Ainsi, l’énergie cinétique de l’ensemble vélo-cycliste dépend de plusieurs paramètres dont certains sont incontrôlés.
    C’est comme cela que je vois l’amour. Je n’impose ma vision à personne mais cela pourrait aider certains ou certaines qui n’ont pas bien saisi, qui se posent des questions ou qui pensent que l’amour est sous le stricte contrôle de la volonté.
    Ainsi dans ce que j’appelle les forces de frottement, des éléments tels que perte de son travail, décès d’un être cher, mutation professionnelle, difficultés financières etc, peuvent ralentir le vélo donc diminuer l’amour. Alors que ce n’est pas voulu. Mais mille exemples peuvent figurer dans ces forces également.
    Maintenant, et en espérant avoir été clair, je conçois que cette allégorie puisse ne pas convenir à certains.
    En matière de thermodynamique il n'y a pas d'énergie positive et d'énergie négative : il y a de l'énergie simplement et qui s'exprime en joules.
    Le tandem, dans mon image, est la survenue d’un troisième acteur dans le couple cycliste-vélo : un enfant, un ami, une belle mère, un amant etc. Ce troisième acteur peut jouer un rôle déterminant pour ralentir ou accélérer le vélo. Mais ceci est une autre histoire.
    Bonne journée et que la paix soit avec vous.
    MALI

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  9. Vous dites Mali : "Le vélo est le moyen d’acquérir de la vitesse et de diriger l’élan."
    Puis : "- Le vélo est celui ou celle dont le cycliste est amoureux"
    Je comprends par là que vous mettez tout sur les épaules de celui ou de celle est amoureux(se) et le bonheur ou l'échec de cet Amour ne dépend que d'une seule personne ! Dans ma "figure de rhétorique" (à moi) chacun des sujets est le vélo et le cycliste en même temps. Chacun est responsable de son bonheur et du bonheur de l'autre. Ce n'est pas le vélo ou la chaîne ou les pédales qu'il faut changer mais chacun des deux doit voir ce qu'il faut changer en soi d'abord !
    Vous avez été clair dans ce que vous dites et comment concevoir les choses de votre côté, mais du mien je les conçois autrement.
    Un bémol toutefois, une fois il y a de l'allégorie dans vos propos et une autre le sens premier du mot (entre autre scientifique). Par énergie positive et négative je voulais dire par là qu'il y a des fois où l'on dépense de l'énergie pour rien et là l'énergie est négative ; d'autre fois cela vaut la peine de dépenser de l'énergie pour quelqu'un ou quelque chose et là l'énergie est positive, elle est bien placée, elle est productive !!!
    Le guidon tenu par quatre mains ne peut pas, je pense, mener sur un chemin rocailleux ou vers un gouffre ! Si tel est le cas les deux "teneurs" seront responsables !
    Me suis-je fait comprendre ou je reste incomprise ???!!!
    Bakhta

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  10. Chère amie,

    "Le vélo est le moyen d’acquérir de la vitesse et de diriger l’élan." Car sans vélo on ne peut avoir de l’élan. On peut cependant dans cette image remplacer le vélo par une trottinette, une planche à roulette des skis etc. Tout moyen d’acquérir de la vitesse sans moteur. Et le vélo est celui ou celle dont le cycliste est amoureux : logique, il faut bien un vecteur pour être amoureux. On peut difficilement être amoureux du néant. Quoique…Je pense que vous ne m’avez pas bien compris. Décidemment j'ai des problèmes pour mon expression ! Dans ce post je ne parle pas de bonheur mais d’amour. Il est vrai que chacun est responsable de sa vie et donc de son bonheur ou malheur (quoique ceci peut être discuté). Le bonheur est une entité différente de l’amour. On peut être follement amoureux et en même temps malheureux. Ou pas du tout amoureux et heureux.

    L’image vélo-cycliste est ce qu’elle est. On peut inter changer le cycliste et le vélo. Le résultat est le même. Dans cette parabole, vélo et cycliste bien que physiquement différents, ont le même rôle. Tous les deux contribuent à l’acquisition de l’élan.

    A un moment donné, le vélo peut décider d’huiler sa chaine ou de changer de plateau. Comme le cycliste qui peut décider s’il faut ou non pédaler, s’il faut ou non freiner.

    L’énergie ne peut pas être bien ou mal placée. Elle est énergie. C’est son utilisateur qui décide pour quoi ou pour qui l’utiliser. Il n’y a pas d’amour positif ou d’amour négatif, il y a l’amour, un point c’est tout.

    On ne peut dans une parabole confondre vélo et cycliste. L’image n’est plus réelle. Ce n’est plus une parabole. C’est du surréalisme.
    J’avoue n’avoir pas bien compris votre définition de l’amour et je vous conseille, si cet exercice vous plait, d’imaginer vous-même une autre image de l’amour, compréhensible par tous et telle que vous vous représentez l’amour universel et non seulement votre propre expérience. Pardonnez-moi un petit reproche Bakhta : vous avez tendance à tout ramener à vous. Ce sont des définitions universelles que nous cherchons. Applicables à tous. Et non pas à ma seule expérience ou à la votre.

    Je n’aime pas beaucoup le terme de « responsabilité » en matière d’amour. L’amour par définition, je vous le rappelle, n’est pas « raisonnable ». Je sais cependant que vous aimez mettre l’amour à toutes les sauces…notamment le couscous (rires). On dit que l’amour est aveugle. C’est peut être pour cela que j’aime palper, caresser, toucher, constater (et non pas tâter ce c..) celles et ceux que j’aime (humour).
    Bien à vous.
    MALI

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  11. N'y a t-il pas une tierce personne qui nous lit bon sang ???!!!
    Il faut un avis extérieur pour expliquer ce que vous voulez dire et ce que je veux dire !

    Dire que je ramène tout à moi, ça c'est vrai car je ne peux parler que de mon expérience mais je n'ai jamais dit que ce que je fais ou je dis est le vrai ou le meilleur Mali, je dis les choses comme je les ressens et non pas comme les ressent mon voisin !

    Bakhta

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  12. Bien sur que des tierces personnes vous lisent, la preuve, moi !!!!!! Sauf que, incapable d’en rajouter, d’autant plus que vous convergez dans la différence !

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  13. Question technique pour Zorbousara :
    - comment faire pour avoir un affichage indicatif des derniers commentaires faits sur tout le blog ?
    - Comment faire pour associer son image à son pseudo ? Comme toi avec ton lion.
    - Comment faire pour mettre un compteur de visites du blog si possible invisible aux visiteurs ?
    Cantonna que l'amour disait Eric.
    Merci, mille mercis, et bien à vous.
    MALI

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  14. Question technique poétique pour tous. Si vous avez lu le poème "Toi".
    Avez vous remarqué que chaque vers, chaque alexandrin possède comme sixième syllabe la même qui se trouve au même endroit dans le vers d'en dessous ? Savez vous à quoi cela sert?

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  15. Evidemment, pour la question technique poétique, elle est pour tous sauf moi ! Tu sais très bien que je suis nul :).

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  16. Cher Zorbi,
    C'est toi qui m'as aidé à ouvrir ce putain de blog. Faut pas te débiner ainsi. Faut répondre. Si tu sais pas dis le. D'autres internautes peuvent aider. Te caches pas derrière la poèsie. Je sais que tu es nul h.i. é.
    Amicalement.
    MALI

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  17. Cher MALI
    Comment saurais-je me cacher derrière quelque chose que je ne comprenne pas ?!

    Je vais commencer par la photo, les autres je ne sais pas pour le moment : Tu vas sur www.blogger .com, tu saisis ton nom utilisateur et ton mot de passe, là à gauche tu cliques sur la rubrique «modifier le profil», tu descends à la rubrique photo et tu la choisis à partir de ton pc par «parcourir»(ça prend un peu de temps pour que blogger l’enregistre sur ton profil) puis tu descends pour enregistrer les modifications.

    Cela dit, t’aurais du être un peu plus gentil, ya MALI ya mchoum (méchant) !

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  18. Zorbi, tu es un pote. Merci et encore merci. Je suis aussi nul en informatique que toi en poésie. Nobody iz perfect oeuf corse. Tu es adorable. Encore merci
    MALI

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  19. Hey, polémique sur l'amour ?
    Moi, je connais au moins une blague qui associe l'amour au vélo. Mais je ne vais pas la raconter, car ton poème est très beau et mérite un commentaire plus poétique ;-)

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  20. Cela y est ! Après un mois de recherches bibliographiques j'ai enfin trouvé la blague suggérée par NaraVaS et associant humour amour et vélo.
    Le mari se glisse dans le lit conjugal et dit : "Chérie, j'ai envie de me rapprocher de toi" Réponse de son épouse les cheveux dans les bigoudis, le téléphone à l'oreille et la cigarette à la bouche : "mmm pas possible, j'ai mon cycle". Le mari en se retournant : "pas de problèmes chérie, je te suivrai en vélo".

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  21. anonyme qui a envie de ne plus l'être1 février 2010 à 02:22

    l'écriture est le moyen le plus subtile pour séduire, je suis sous le charme...

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  22. Excellente parabole. L'analogie avec l'énergie cinétique Ec=1/2 mV² est brillamment bien choisie et expliquée. Je suis aussi entièrement d'accord avec l'image du tandem qui serait représentative de la survenue d'une tierce personne et qui pourrait contribuer aussi bien à relancer la course amoureuse qu'à la stopper définitivement et arrêter tout acharnement superflu.
    Mais ce qui m'a le plus touché c'est le poème et la notion du jumeau ou alter ego de l'être aimé. Cet autre qui pourrait être une facette que l'être aimé veut dissimuler ou qu'il a du mal à assumer. Mais qui pourrait être aussi une simple projection de nos attentes, désirs et fantasmes sur la personne qu'on croit aimer...

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  23. Cher ami (e) Mayday,
    Eh oui, nous avons tendance à imaginer l’être aimé différemment de ce qu’il est. Cependant, si les fantasmes sont un moteur indispensable à l’amour ils demeurent nécessaires tant qu’ils restent des fantasmes. C'est-à-dire des rêves éveillés. Par contre la volonté, l’acharnement à transformer l’autre pour qu’il rentre dans le moule est incontestablement une des causes majeures de l’érosion amoureuse.
    CQFD.
    Bien à vous et bon dimanche.
    MALI

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  24. Je ne comprends pas quand tu dis, en parlant des fantasmes: "ils demeurent nécessaires tant qu’ils restent des fantasmes"
    Voudrais-tu dire qu'il ne faut pas chercher à réaliser ses fantasmes pour ne pas qu'ils deviennent une obsession qui pourrait s'avérer néfaste pour l'amour?
    Je parle beaucoup de fantasmes, d'amour, de désir et de confusion dans mon blog, le plus souvent en vers. Je t'invite à y jeter un coup d'oeil.
    Bonne continuation

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  25. Chère amie Mayday,
    La fantasmatique tout comme le fétichisme est souvent nécessaire à la qualité de l’acte amoureux. C’est vrai pour la sexualité féminine mais surtout masculine. Quelques uns ne parviennent à une érection de qualité et à une jouissance que si le fétiche est là ou si le fantasme est dans leur tête. Ceci explique les jeux amoureux que certains couples utilisent afin de « pimenter » leur relation charnelle. Si le fétiche est souvent réellement présent, le fantasme doit rester dans la tête car s’il est réalisé il perd de sa magie et peut être même contraire à l’effet escompté. Ex : supposons que l’un de vos fantasme soit le viol (fantasme féminin fréquent) sa réalisation réelle est souvent un calvaire et c’est pour cela que cet acte est un crime. De nombreux couples ayant essayé l’échangisme qui était leur fantasme vivent cette expérience comme catastrophique et certains couples se sont défaits à cause de cela. Voilà ce que je veux dire quand je dis que le fantasme est utile tant qu’il reste un fantasme non réalisé. J’espère avoir été clair.
    J’ai aussi écrit quelques vers sur mes fantasmes et autres fétiches. Je n’ose les publier pour ne pas choquer.
    Celui-ci est soft. Je vous en donne la primeur :

    CARESSE
    Sur ton dos cambré où se perdent mes mains,
    Ta peau parfumée frissonne tendrement.
    Et ton cou félin, duveteux et charmant,
    Hante mes nuits blanches et amplifie ma faim.
    Ma main gambade, fluide, effleurant ton vélin
    Ton long dos se creuse, ploie et cambre invitant
    Ton bas ventre d’airain se tend avidement.
    Et appelle mes mains pour de tendres câlins.
    Tu glisses à mes genoux, en silence, en souplesse.
    Tes doigts se font velours, Tes lèvres me caressent
    Encore, encore un peu avant le non retour.
    Un râle monte, haletant. Ma moite décriée
    Se fait rauque. Tu entends couler ma rosée
    Blanche et naturelle et lactée pour toi, pour toujours.

    MALI le 3 décembre 2004

    Mes hommages matinaux.
    MALI

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  26. Chère amie Mayday,
    La fantasmatique tout comme le fétichisme est souvent nécessaire à la qualité de l’acte amoureux. C’est vrai pour la sexualité féminine mais surtout masculine. Quelques uns ne parviennent à une érection de qualité et à une jouissance que si le fétiche est là ou si le fantasme est dans leur tête. Ceci explique les jeux amoureux que certains couples utilisent afin de « pimenter » leur relation charnelle. Si le fétiche est souvent réellement présent, le fantasme doit rester dans la tête car s’il est réalisé il perd de sa magie et peut être même contraire à l’effet escompté. Ex : supposons que l’un de vos fantasme soit le viol (fantasme féminin fréquent) sa réalisation réelle est souvent un calvaire et c’est pour cela que cet acte est un crime. De nombreux couples ayant essayé l’échangisme qui était leur fantasme vivent cette expérience comme catastrophique et certains couples se sont défaits à cause de cela. Voilà ce que je veux dire quand je dis que le fantasme est utile tant qu’il reste un fantasme non réalisé. J’espère avoir été clair.
    J’ai aussi écrit quelques vers sur mes fantasmes et autres fétiches. Je n’ose les publier pour ne pas choquer.
    Celui-ci est soft. Je vous en donne la primeur :

    CARESSE
    Sur ton dos cambré où se perdent mes mains,
    Ta peau parfumée frissonne tendrement.
    Et ton cou félin, duveteux et charmant,
    Hante mes nuits blanches et amplifie ma faim.
    Ma main gambade, fluide, effleurant ton vélin
    Ton long dos se creuse, ploie et cambre invitant
    Ton bas ventre d’airain se tend avidement.
    Et appelle mes mains pour de tendres câlins.
    Tu glisses à mes genoux, en silence, en souplesse.
    Tes doigts se font velours, Tes lèvres me caressent
    Encore, encore un peu avant le non retour.
    Un râle monte, haletant. Ma moite décriée
    Se fait rauque. Tu entends couler ma rosée
    Blanche et naturelle et lactée pour toi, pour toujours.

    MALI le 3 décembre 2004

    Mes hommages matinaux.
    MALI

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  27. Oui je comprends et je suis d'accord avec toi. Entre le fantasme et sa réalisation il y a, effectivement, parfois de la marge..
    J'aime beaucoup ta plume lubrique même si comme tu l'as dit ce texte-ci est plutôt "raffiné". J'ai très envie de lire tes textes plus osés. Tu pourrais me les envoyer par mail si cela te dis. Je les lirais avec grand plaisir et peut-être que cela m'inspirera pour mes prochains billets :))
    Dans mon blog, les derniers textes publiés surfent plus sur la vaque des sentiments que celle du désir (à part un texte en arabe que certains ont trouvé un peu trop "direct"). Mais tu peux choisir dans les Tags "sensualité" ou "qui s'y frotte s'y pique". Je serais ravie de connaitre ton avis.

    Je te souhaite un excellent début de semaine.

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  28. Chère amie Mayday,
    Je suis archinul en matière d’informatique. Je ne sais ce qu’est un tag.
    Mais ce n’est pas trop grave car il est difficile d’enseigner l’ignorance et dans mon cas elle est chronique. Vous n’aurez donc aucun mal à m’améliorer.
    A votre demande, je publie donc un autre poème qui j’espère ne choquera personne.

    LE ZIZI (Hommage à Pierre PERRET)



    Verge, bite ou biroute
    Pourquoi un féminin
    Pour une telle autoroute ?
    Chantée au masculin
    Perret dirait sans doute
    « Zizi, sexe ou vérin
    Pourvu que tu y gouttes. ».

    Plongé dans ton bassin
    Ou là où tu redoutes
    Tu y trouveras ton bien
    Ta joie ou ta déroute.

    Une ogive veinée
    Un missile de miel
    Dans tes lèvres hyménées
    Te transporte au ciel.

    Soyeux, ou velouté
    Lisse puis moelleux
    Plaisir et volupté
    De mon dard belliqueux.

    Mais bonne ou maladroite,
    Proverbe populaire :
    « Vaut mieux une blanche et droite
    Qu’une Black et Decker »

    Recevez mes amicales salutations Madame et chère amie Mayday.
    MALI

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  29. C'est un très bel hommage au phallus. Il est merveilleusement bien décrit, exquisément mis en valeur avec un style et un tempo qui ne laissent point indifférent et qui, surtout, donnent envie d'en lire plus, et plus si affinités :))

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  30. Et ça vient de me donner envie d'écrire un texte qui s'inspire de "Madame rêve" d'Alain Bachung... hum, vais laisser fermenter ça :))

    Merci cher ami ;)

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